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Coronavirus : Lucas Pouille a créé une marque de distributeurs de gel hydroalcoolique

Coronavirus : Lucas Pouille a créé une marque de distributeurs de gel hydroalcoolique

L’ex-n°10 mondial s’est associé avec un ami pour créer la marque Hygy, fabricant de bornes de distribution sans contact de gel hydroalcoolique. Il en a écoulé plus d’un millier en moins de dix jours.

Confiné ne rime pas forcément avec oisiveté. Réduit au chômage technique tennistique depuis deux mois, Lucas Pouille en a profité pour développer d'autres compétences. Il y a trois semaines, le Nordiste s'est associé avec un proche pour lancer une marque… de bornes de distribution sans contact de gel hydroalcoolique.

Hygy propose ainsi quatre modèles, dont certains entièrement personnalisables et dotés d'écrans d'affichage dynamique, de 199 à 2500 euros. Une partie des bénéfices sera reversée à la fondation Hôpitaux de France.

Pouille en est convaincu : demain ne ressemblera pas à hier. « Les règles sanitaires vont être très différentes et demeurer longtemps, explique-t-il. Il va falloir que chaque entreprise, boutique ou restaurant ait une capacité à fournir du gel. Jamais je n'ai voyagé avec un masque, je ne mettais quasiment pas de gel sur mes mains. Aujourd'hui, j'ai ma petite bouteille tout le temps sur moi. Ça va être ancré dans les mœurs, un nouveau réflexe. »

Les bornes sont made in France, fabriquées dans l'usine de Vendôme (Loir-et-Cher) qui abrite d'ordinaire la production d'Elecom. En moins de dix jours, plus de 1000 ont déjà été écoulées, avec des délais de livraison très courts. « Nous en produisons 1000 à 1500 par semaine, explique Maxime Rousseaux, qui a lui-même été touché par le Covid-19 début avril. L'objectif est d'en vendre 12 000 avant la fin mai et de s'ouvrir à six pays limitrophes d'où on reçoit pas mal de demandes. »


« Pas pessimiste, juste réaliste »

Après la marque de vêtements lancée avec son épouse Clémence l'année dernière, le vainqueur de la Coupe Davis 2017 se diversifie. « J'apprends et je trouve ça hyper intéressant, sourit-il. Je vais ressortir de cette crise avec d'autres capacités. La chose la plus importante que j'ai apprise, c'est qu'il faut contrôler ce que l'on peut contrôler. Et cela a un lien avec le court, dans le sens où tu dois te concentrer sur ce que tu peux gérer : ton tennis, ton attitude, ta préparation, ton sérieux, ta rigueur. Tout ce qui est extérieur, il faut en faire abstraction puisque tu n'y peux rien. »

Lundi prochain, avec le déconfinement, le numéro 58 mondial, qui n'a joué qu'un match en sept mois pour cause de blessure au coude droit, pourra retrouver son cœur de métier. Avec envie mais sans grandes certitudes sur un hypothétique retour à la compétition. Son seul objectif actuel s'appelle l'UTS, un tournoi créé par Patrick Mouratoglou, qui débutera le 13 juin à Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes).

« Je vois mal comment parler de la suite, souffle-t-il. Ce n'est pas pessimiste, juste réaliste en fonction des annonces que fait le gouvernement. Quand j'entends qu'il ne sera pas possible de sortir de l'espace Schengen avant septembre, dans ma tête, l'US Open n'existe plus. Est-ce qu'on va se rouvrir au monde, est-ce que Roland-Garros va avoir lieu? C'est difficile de croire que dans trois mois les avions vont circuler normalement. Je pense qu'on saura fin juin si l'année est annulée ou pas. Il faut quand même se préparer. On ne peut pas arriver dans un Grand Chelem sans préparation et montrer un visage médiocre du tennis. Dans tous les cas, il va falloir être très patient… »

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